Adultes
« Et Andrée ? Me demandai-je. Elle m’obligeait souvent par son cynisme à me poser des questions qui me scandalisaient au moment même où je les formulais ».
Pour ce deuxième confinement, la bibliothèque reprend une ouverture partielle, avec des horaires restreints entre autres aménagements (pour en savoir plus c'est ici)
« Une ville doit dégager nos odeurs de crasse et nos instincts d’animaux. Elle doit raconter nos vies et nos dérives. Une ville trop propre ne me dit rien, elle me fait peur, à cacher ses névroses »
« T'apprends surtout à gamberger quand t'es en cabane, un prisonnier, c'est par définition un type qui passe ses journées à penser »
« On a eu des castors, on a connu un pays libre, on a bien vécu, et tout ce qu’on a fait, on dirait qu’on l’a fait contre nous-mêmes, et que même si on l’avait su, on aurait pas pu faire autrement. On est partis, loin, pour prendre du bon temps, librement, mais c’était forcé que des gens nous suivent, que les castors deviennent rares, que les Indiens soient tués ou domptés, et pendant tout ce temps le pays devenait plus sûr, mieux connu. On n’a pas encore tout vu, Boone, du tort que se fait le mountain man. L’étape suivante, c’est de se faire engager comme guide et d’emmener des expéditions, pour détruire encore plus le pays. (…) C’est comme si on avait touché un héritage et qu’on avait dû dépenser l’argent, et maintenant il reste presque plus rien »
"L'attaque a à peine duré quelques minutes. Elles ne leur ont laissé aucune chance. Leur modus operandi est simple : détourner l'attention avec l'une des leurs pendant que les autres s'approchent comme des serpents. Une fois qu'elles ont éliminé leurs cibles, elles disparaissent avec les cadavres, comme si rien ne s'était passé. Je comprends pourquoi la région a tellement d'histoires de fantômes"