Ados
"C'était lui, le responsable, lui qui les avait entraînés dans "cette folie", comme disait Hermann. Mais c'était une folie juste. Des centaines de jeunes gens semblables à eux mouraient tous les jours. Parfois des milliers. Il ne pouvait pas se contenter de jouer de la musique en attendant que cela se termine. Un homme était-il un homme quand il perdait la faculté de s'indigner ?"
"La dignité ? Tu parles. La dignité c'est un truc inventé par des gens qui n'ont jamais eu le ventre vide."
"On m'appelait Birdy, celui qui s'envole, celui qu'on ne peut pas enfermer."
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"J'avais compris d'un coup que les mots avaient leur propre vie, et que, en les assemblant, parfois, on pouvait faire naître un truc proche de la magie"
"On était avant tout des hommes et des femmes, avec des histoires, des parcours de vie différents. Qui tentaient de construire leur futur sur les ruines de leur passé. Et qui avaient des capacités d'espoir démesurées."
« Quand tu joues le blues, Minnie, c’est comme si tu riais et pleurais en même temps. Le blues, c’est comme un tout petit nuage dans un beau ciel d’après-midi. Un petit nuage, tout fin, tout blanc, mais qui te serre le ventre, sans que tu saches trop pourquoi. Tu comprends ? Mais le blues, c’est aussi comme une éclaircie qui traverse un orage ou comme une cerise juteuse sur un gâteau trop sec. Ca... Ça peut te fait rire aux éclats quand tu devrais tomber, les genoux dans la boue. Tu vois ? »