Ados
"... Alors au début, quand les journaux parlaient de "Nanterre" et des "enragés", ça faisait un peu l'effet d'une pèce de théâtre. Un décor avec du bruit dedans.
Mais c'était un bruit qui se rapprochait."
"Ce n'était pas demain que les petits, les faibles, les jeunes auraient leur mot à dire sur la manière dont devait fonctionner la Cité. Mais au moins, on s'était poilés !"
"C'était bien ce sage physicien qui les avait faites comme elles étaient, ces deux sœurs téméraires, déterminées à ne jamais se laisser marcher dessus, à braver les interdits, à gagner leur liberté. C'était bien lui qui les avait accompagnées à la gare centrale de Varsovie, l'une puis l'autre, les lâchant à travers l'Europe, et rentrant pour attendre le facteur. Lui qui leur avait expliqué que rien ne serait impossible si elles restaient fidèles à leur ambition"
« J'avais le sentiment d'avoir une grand-mère à la maison et plus de mère. Ca faisait une drôle d'impression. Je l'appelais toujours maman mais le mot n'avait plus de goût dans ma bouche. C'était devenu un mot fade, presque banal »
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"Dans le sport, au boulot, dans les rapports entre les hommes... Le partage, l'entraide, la générosité, tout ça, ce sont des mots pour bercer d'illusions les imbéciles heureux. Au bout du compte, on ne se souvient que du vainqueur"
"Clara ne peut pas lui confier ses craintes. Elle ne lui dira pas que lors d'une disparition, chaque minute compte. Et que plus le temps passera, moins ils auront de chance de les retrouver vivants."