Expositions
Nous avons le plaisir de commencer l'année avec une nouvelle exposition : "Exubérance", des photographies de Robert Gernot.
L'an dernier nous avions reçu Serge Vincenti, ou du moins ses photographies, avec l'exposition "Mongolie, au pays du grand ciel". Il revient cet été avec un travail très différent, déjà parce que ce sont des images en couleur (bleues surtout) mais aussi parce qu'elles nous promènent à Chefchaouen au Maroc, par le biais des chats !
Voici une présentation de l'exposition par le photographe :
Il y a 30 ans, Chefchaouen, petit village du nord du Maroc, était encore presque inconnu des touristes. Jusqu'au jour où un groupe de femmes, dans le qurtier juif du village, décida de repeindre les façades en bleu. Une initiative appréciée et rapidement imitée par d'autres groupes d'habitants qui, quartier par quartier, s'organisèrent en associations pour donner à la petite cité son aspect d'aujourd'hui.
Personne ne sait vraiment pour quelles raisons le bleu a été choisi, mais les interprétations ne manquent pas. Certains pensent qu'il évoque la spiritualité pour les juifs et les musulmans, d'autres parce que la couleur serait un hommage aux sources d'eau coulant de la montagne ; plus incongru encore, le bleu éloignerait les moustiques !
Une chose est certaine, il n'éloigne pas les chats qui ont élu domicile au coeur de ces ruelles azur. Alanguis sous les marches, se faufilant sous les porches, prenant le soleil au milieu des ruelles, solitaires ou en bandes, les greffiers sont ici les rois, bénéficiant de la bienveillance des habitants qui ne manquent pas de les nourir.
Serge Vincenti parcourt le monde depuis de longues années. Son travail photographique s'inscrit dans une démarche documentaire (reportages, récits), humaine (portraits) et artistique (danse, corps, mouvements).
L'exposition est visible aux heures d'ouverture, du 1er juin au 31 juillet.
Le long convoi s’étire dès l’aube sur les routes.
« Il y a une telle quantité d’espace dans la steppe que l’objectif le plus large ne saurait l’embrasser intégralement. Et quand bien même il y parviendrait, l’image, par les simples limites de son cadre serait de toute façon réductrice. Dans cet univers quasi vide, des poches de vie prennent forme çà et là. Des gens vont, viennent, se posent, repartent, totalement adaptés au milieu, usant le nécessaire, repoussant le superflu. Nous avons mêlé nos curiosités, lors d’instants éphémères où la barrière de la langue s’éclipsait devant la spontanéité du sourire.»Serge Vincenti parcourt le monde depuis de longues années. Son travail photographique s’inscrit dans une démarche documentaire (reportages, récits), humaine (portraits) et artistique (danse, corps, mouvement).
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"Alors que la mode propose au fil des décennies depuis les années 1900 une évolution majeure des vêtements féminins pour toujours plus de confort, de mobilité, est-ce que la publicité accompagne ces évolutions et par conséquent la place de la femme au sein de la société ?" La collectionnographe
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"Il n'était pas à la noce, ce n'est pas que je voulais me tirer des flûtes et je ne voulais pas non plus mettre les pieds dans le plat mais il m'avait tout de même mis les nerfs en pelote." Françoise héritier, Le goût des mots