"La bombe ? Ne vous souciez pas de la bombe ! C'est un virus qui aura la peau de l'humanité"

En plein été, deux jeunes meurent curieusement, entrainant dans leur sillage les adultes qui les accompagnent. Très vite, Tommy Bannister, directeur adjoint d’un centre de recherches sanitaires comprend que ces ados sont porteurs d’un virus ravageur et très contagieux, qui se réveille à la puberté et lorsque la température extérieure atteint les 45°.

Conçus par insémination artificielle, ce virus leur a été transmis par leur père biologique et ils sont 57 jeunes porteurs potentiels du germe, des bombes à retardement alors que la canicule s’abat sur les Etats-Unis. S’ils sont tous facilement retrouvés, deux d’entre eux prennent la fuite vers le Nouveau Mexique, convaincus d’être victimes d’un complot. En effet, Virgil est un geek et vient juste de s'immiscer dans les dossiers du Pentagone, ce qui le rend nerveux et paranoïaque, il convainc Sia de le suivre. De plus, Gary Zaboly, le géniteur reste introuvable, disparu après avoir fricoté avec la mafia russe, or sa présence est indispensable pour concevoir un vaccin et éviter la pandémie. Bannister et Perry, un policier retraité, se lancent dans une course contre la montre, une chasse à l’homme sur la piste des fugueurs et une enquête tordue sur les pas de Zaboly. Virus 57 est un thrilleur trépidant doublé un road-movie brûlant, tout va très vite, les voix s’alternent au fil des chapitres et le suspense grandit alors que la chaleur atteint des sommets. Après le rythme soutenu et la tension permanente du récit, je craignais le "happy end" convenu mais non, l'issue du roman est tout en finesse et on referme le livre en se disant qu'on en prendrait bien un autre ! Tout public dès 12 / 13 ans.

 (Fabienne)

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