Le long convoi s’étire dès l’aube sur les routes.
L’arrivée du cirque dans une ville est déjà un événement : les caravanes, les tentes, le chapiteau s’installent. On s’occupe des animaux. La visite de la ménagerie peut déjà commencer.
Il y a une tradition des familles du cirque, plus ou moins célèbre. Les mêmes numéros se répètent de génération en génération. Souvent on y est né bien que des écoles se soient créées.
Au cirque, on vient pour rire avec les clowns, avoir des sensations fortes avec les trapézistes, admirer le courage des dompteurs, s’interroger après un numéro de magie. C ‘est un spectacle féerique. Avec quelquefois trois représentations dans la journée, la répétition ou la création des numéros, c’est un rythme éprouvant pour les artistes.
Il est 23 heures 30. La parade quitte la piste en musique. Les clowns retirent leurs faux nez et leur maquillage, les animaux regagnent leurs cages, les garçons de piste rangent les accessoires, les lumières s’éteignent. A l’aube tout le monde revient pour démonter le grand chapiteau.
Le convoi reprend sa route de saltimbanques pour une autre ville où l’on donnera encore et toujours du bonheur aux petits et aux grands.
Thierry Penneteau